- Nathalie Filippi-Paoli
PEUT-ON ÊTRE PRISONNIER DE SOI-MÊME ?
Me demanda Sophie.
Alors je lui posais une nouvelle question : Peut-on considérer que nous sommes libres d’être nous-mêmes quand :
Nous sommes dans l’attente, d’une approbation, d’un regard ?
Nous donnons du pouvoir aux autres (enseignants, parents, société, partenaires…) de part leur statut, leur autorité ou bien leur importance dans notre vie ?
Nous sommes pris dans nos mécanismes inconscients comme des habitudes, des rituels, des compulsions, des croyances, des dépendances, des émotions, qui nous dépassent et nous enferment dans l’incompréhension de nous-mêmes et du monde ...?
Nous considérons avoir moins de valeur que les autres ?
Nous renonçons à être tel que nous sommes, avec nos qualités mais aussi nos défauts;
Par peur de déplaire ou de décevoir ?
Nous nous persuadons que ce que l’on vit à l’intérieur de nous n’est pas si important…
Dans ce cas, n’est-on pas nous mêmes nos propres geôliers ? Emprisonnés par une illusion, celle de la peur.
Au delà de la peur il y a l’inconnu, c’est tout. Mais aussi le chemin que vous aviez perdu, celui de votre vraie vie.
Pour le retrouver il faut commencer par CHOISIR.
De risquer de déplaire
De risquer de vous tromper
D’oser montrer vos points faibles
Mais aussi et SURTOUT :
De vous aimer avant tout
De répondre à vos BESOINS
De fixer vos LIMITES
D’être vous-même
D’être VOTRE PRIORITÉ
De RECEVOIR autant que vous donnez
De vivre votre propre vie, sans être le reflet de celle que les autres définissent à votre place
De donner un sens
D’être tout simplement heureux
Alors oui nous pouvons être prisonniers de nous-mêmes. Mais nous détenons la clé, celle de choisir 😉🔐